Selon leur définition la plus connue, les réflexes archaïques sont des mouvements génétiquement programmés très vite présents chez le fœtus à partir déjà de la cinquième semaine de conception. Ces mouvements automatiques sont déclenchés par des stimuli internes ou externes bien précis qui entrainent une réponse motrice involontaire.

Chez le fœtus et le nourrisson, leur présence est le signe d’un bon développement du système nerveux. Ils sont donc testés à la naissance et certains de ces réflexes sont indispensables au processus de naissance ainsi qu’à la survie du nouveau-né.

Pour continuer à développer le système nerveux et le cerveau, le bébé a BESOIN DE MOUVEMENT. Les mouvements naturels du bébé, sont générés par les stimuli intérieurs et extérieurs et provoquent donc une réponse motrice : le mouvement réflexe. Chaque réflexe a une phase dite « d’émergence », une phase de « maturation » et une phase « d’intégration ». Quand le réflexe est bien intégré on peut s’imaginer qu’il rentre « au placard » et laisse la place à tous les mouvements VOLONTAIRES : le mouvement a créé des connexions entre les différentes parties du cerveau et devient un outil pour  pouvoir exécuter un mouvement CHOISI, CONTRÔLÉ ET VOLONTAIRE. C’est cette maturité du cerveau qui nous donne accès à notre plein potentiel et à de nombreuses compétences.

 

Quand un enfant a pu suffisamment bouger, ses réflexes ont pu s’activer et ensuite s’intégrer. Il en ressent un état de sécurité intérieure, il a une compréhension mature de son schéma corporel et de ses émotions. Il comprend donc mieux les autres et l’environnement, il s’adapte, il évolue et progresse.